isabelle garcin
J'ai des pieds en permanence ou l'atrophie du panard
J'ai des pieds en permanence ou l'atrophie du panard
Solo clown-danse-théâtre pour la scène, 50min, Tout public
En création, première prévue printemps 2015
> site web
De et par Isabelle Garcin. Complices :
Julien Pinaud (Jeu, clown) Cie du Slip - Avèze
Stéphane Léchit (corps) Cie La ligne de désir - Pau
Eric Trémolières (voix) A l'improviste - Lyon
Gabriel Monnier (construction)
Prochainement !
Phase d'écriture amorcée, entre la Ruche (Lyon) et la Drôme.
Sorties de résidence futures
> 29, 30 août dans le cadre de "Vivarium", Valanjou (Angers)
> Septembre en Touraine. Extraits du spectacle dans le cadre de "A la dérive" tout le mois de septembre le long de la Loire
Soutiens
Hostellerie de pontempeyrat, Ramdam, La Ligne de désir, Prodij'Lyon, FAAAC Laboratoire
Synopsis
Partant d'une enquête sur les plaisirs sensoriels lors d'un quotidien au bureau, elle s'engage dans un voyage radical en quête des vastes potentialités de ses sens, pour revenir à l'office, questionner l'intelligence du corps.
Dans l'espace du théâtre les codes sont élargis, la salle, au-delà de la scène, devient un espace de jeu où le public est invité à vivre un moment drôle, intense, questionnant et absurde.
Une actrice polymorphe mêle clown, théâtre et danse pour raconter une histoire en trois temps.
NOTE D'INTENTION
Ce sera du clown. Grimé ou pas, comme philosophie de jeu pour s'autoriser à toutes les métamorphoses, dans le plaisir.
Ce sera du théâtre. Un espace ou tout peut arriver, un théâtre de peu, dépouillé, une éprouvette d'humanité
Ce sera de la danse. Pour se laisser traverser, incarner des états, donner la parole au corps
Ce sera du chant. Comme la continuité d'un souffle ou comme un cri, pour dévorer de l'air et se sentir vibrer.
Éléments scéniques
Epuré.
Quand même quelques broutilles : une chaise-table de bureau, un rockingchair, du papier toilette, une bouilloire aléatoire.
De la lumière et des ombres, un corps qui fonctionne, ou pas, la gravité, l'anti-gravité, de l'oxygène, de l'hélium et du chloroforme.
Inspirations
PLAISIR écrit en lettres d'or. Qu'est ce qui m'en empêche?
Je m'intéresse aux énergies d'un quotidien pour un théâtre physique pas raisonnable. A la pause des excitants sucre-café-clope. Ce qui permet de revenir immédiatement à la sensation : la nourriture - les gâteaux et la gourmandise - la douleur, l'eau, la peur. Aux toilettes le PQ, doux?
Il est question d'improvisation. Et de survie. De là, les pratiques extrêmes qui réveillent les cellules : méditation, jeûne, apnée, marche au dessus du vide. Le rapport ambigu peur / plaisir.
Il est question de brut, d'entier, de caché et de sauvage. Forêt !
Il est question d'amplitude, de contraires, de conflits. Considérer le monde, percevoir la valeur de chaque cellulième gigantesque. Débordant.
La mythologie et le rêve, images symboliques. Dionysos, Cerunnos le dieux cerf, Shiva et Jésus rigolent autour d'un canon de rouge
Des noms des références :
Michel Serres et sa petite poucette, Alain Danielou shivaisme corps temple, Jodorowsky l'oeil et le tarot de Marseille, Joseph Campbell et la mythologie comparée